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supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
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sur des thématiques associées aux technologies
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Elaboration d’un guide pour la mise en
place d’une méthode d’organisation d’un atelier
biomédical en 5S |
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Da cruz Roger |
![]() Dangouri Aoupore Marc |
![]() Zitouni Wassim |
|
Référence à
rappeler : Elaboration d'un guide pour la mise en
place d'une méthode d'organisation d'un atelier
biomédical en 5S.
Zitouni Wassim, Deoliviera Alexandre, Dandouri Aouporé Marc,Dacruz Roger, Projet, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2015-2016? URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne |
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Une bonne organisation du service biomédical contribue à améliorer l’efficience, la gestion et la disponibilité des dispositifs médicaux, pour les services de soins en permettant de gérer au mieux les déplacements du personnel, d’améliorer l’ergonomie de travail en minimisant les troubles physiques, tout en assurant une disponibilité maximale du matériel nécessaire, que ce soit outillage ou pièce détachées et ceci avec l’exploitation en toute sécurité des locaux. ce rapport
à pour objectif de démontrer l'effet d'une bonne
organisation au sein d'un atelier et de convaincre par
l'application d'une méthode en 5S à travers d'un guide
,que des performances peuvent être rapidement obtenues
et ce, sans un gros investissement, qu'il soit financier
ou temporel, permettant ainsi à tout le personnel
utilisant les locaux de travailler dans de meilleur
conditions. Mots clés : bonne organisation, service
biomédical, dispositif médical, méthode 5S, un guide |
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Good
organization of the biomedical service helps improve
efficiency, management and availability of medical
devices for care services to better manage the movement
of personnel, improve working ergonomics minimizing
physical disturbances, while ensuring maximum
availability of the necessary equipment, whether
equipment or spares and this with the safe operation of
the premises.
Key words : Good organization, biomedical
service ,medical devices, 5S method,guide |
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le rapport au format PDF |
Télécharger le
guide |
Télécharger le poster |
Remerciements
Nous tenons à
remercier Mr Pol-Manoel Felan, tuteur de notre projet pour nous
avoir suivi le long de ce projet ainsi que Mr Gilbert Farges et
Jean-Mathieu Prot pour leur retour au cours des différents jalons
et Mme Nathalie Maoutonnet, secrétaire de la formation ABIH de
l’UTC pour son accueil, sa sympathie et sa gaieté.
Chapitre I : Impact de l’organisation au
sein d’un service Biomédical
Abréviations :
TQM :
Total quality management
TPM :
Total productive maintenance
SMED :
single minute exchange of die
GRP :
groupe de résolution de problème
QQOQCP :
Qui Quoi Ou Quand Comment Pourquoi
3M : Muri,
Mura, Muda
5S : Seiri
(supprimer l’inutile), Seiton (situer les choses), Seiso (faire
scintiller), Seiketsu (standardiser), Shitsuke (suivre et faire
progresser)
VSM : Value
Stream Mapping
AMDEC :
Analyse des Modes de défaillance, de leurs effets et criticité
HOSHIN, KANBAN,
6 SIGMA, LEAN : démarches d’amélioration continue
PDCA : Plan
Do Check Act, (planifier, faire, vérifier, agir)
Le service biomédical joue un
rôle majeur dans un établissement de soins. Du bloc opératoire
jusqu’aux laboratoires, il intervient partout ou se trouvent des
dispositifs médicaux.
Il assure l’achat et organise la
mise en service des nouveaux équipements jusqu'à leur réforme.
Le service
biomédical est là pour assurer la sécurité du personnel utilisant
les dispositifs médicaux par des actions de :
-
Contrôle de performance
dans le temps qui permet à l’utilisateur de disposer d’un
équipement vérifié régulièrement afin qu’il soit en mesure de
restituer des performances optimales et justes dans le temps afin
de fournir un résultat attendu.
-
Correction des
dysfonctionnements car la maintenance curative reste une
majeure activité malgré une vérification régulière des dispositifs
et l’amélioration de leur fiabilité.
-
Formation des utilisateurs
pour leur garantir une utilisation optimale des dispositifs afin
d’assurer la sécurité de ceux ci comme celle des patients.
-
Formation des techniciens
leurs garantissant ainsi la connaissance du matériel afin
d’assurer la qualité des prestations biomédicales.
Le service biomédical est en
étroite collaboration avec les services de soins. En effet il
assure la prise en charge des dispositifs médicaux qu’ils
utilisent quotidiennement et répond à leurs besoins pour qu’ils
puissent pratiquer des soins de qualité aux patients en leur
fournissant des dispositifs performants et fonctionnels.
Il fait également appel à des
entreprises de tierce maintenance pour assurer la fiabilité du
matériel dont il ne peut assurer la maintenance lui même.
Pour assurer une
efficacité maximum dans la gestion de ces équipements et garantir
la sécurité, l’atelier doit savoir s’organiser.
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Figure 1: Effet d'une
organisation sur un service biomédical |
L’organisation du service
biomédical est primordiale dans la prise en charge de la
maintenance des dispositifs médicaux. Les technologies évoluant
très rapidement, et ce avec des contraintes budgétaires
importantes, il est nécessaire de maitriser tous les aspects de
l’organisation, que ce soit pour les compétences, les
méthodologies, les formations ou encore la mutualisation des
connaissances.
La maintenance repose sur des
principes d’organisation fondamentaux pour optimiser la qualité
de soins au bénéfice du patient :
·
Améliorer l’efficacité des
interventions pour fournir des dm fiables et disponibles
·
Maîtriser les aspects économiques
(en limitant la location de matériel par ex)
·
Etre en adéquation avec la
réglementation
·
Améliorer les conditions de
travail
·
Assurer la maîtrise de
l’engagement des parties prenantes (les sous traitants, les
fournisseurs, les services de soins)
·
Améliorer l’image de marque du
service
·
Tenir ses engagements
·
Dynamiser l’esprit d’équipe
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Figure 2: L'organisation
d'un service biomédical |
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Figure 3: Problématique
d'un service biomédical |
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Figure 4: Choix de la méthode et élaboration d'un guide |
Une multitude d’outils existe
pour la mise en place d’une organisation au sein d’une
entreprise. Toute ne sont pas adapté à toutes les situations.
En effet il faut analyser le type d’organisation que l’on
souhaite appliquer.
Elle ne sera pas la même pour
gérer une unité de production à grande échelle (usine de
fabrication en série), que celle ou il faut gérer du matériel
selon les besoins (un garage automobile).
Il existe tant d’outils et de
démarches qu’il peut être difficile de choisir celui le plus
adapté à ses besoins et surtout comment le mettre en
place ? la formation, le budget, la durée du chantier
sont souvent des inconnus pour les décideurs, et peu choses
existent pour se diriger vers une réponse pertinente sans
devoir réaliser un diagnostic.
Le but étant d’améliorer
l’efficience du secteur que l’on veut traiter, il convient de
pérenniser l’action à entreprendre par un maintien de celle ci
dans le temps, c’est le principe de l’amélioration continue.
Définition de l’amélioration continue
Démarche structurée
en groupe de travail, visant l’amélioration, par le personnel,
de visant l’amélioration, par le personnel, de la qualité du
produit, de la satisfaction du la qualité du produit, de la
satisfaction du client et de la performance globale de client
et de la performance globale de l’entreprise, assurant ainsi
le l’entreprise, assurant ainsi le développement et le succès
à long terme développement et le succès à long terme de
celle-ci.
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Figure 6: Démarche d'un lancement du projet |
![]() |
Figure 7: Exemple
d'indicateur |
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Figure 8: Données
d’entrée disponibles |
![]() |
Figure 9: Schéma
des formation pour la mise en place d'un outil qualité |
![]() |
Figure 10: La
réussite d'un projet sur des nombreux critères |
![]() |
Figure 11: Schéma du
temps de maintenance |
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Figure
12: Les 11 gaspillage de Muda |
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Figure 13: Relation investissement performance |
![]() |
Figure 14: Graphe TPM |
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Figure 15: Graphe TQM |
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Figure 16: Graphe LEAN |
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Figure 17: Graphe 6 SIGMA |
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Figure 18: Graphe 5S |
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Figure 19: Graphe SEMED |
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Figure 20: Graphe VSM |
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Figure 21: Graphe kanban |
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Figure 22
:Graphe AMDEC |
![]() |
Figure 23: Graphe HASHIN |
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Figure 24: Tableau
comparatif des méthodes |
Ce tableau résume toutes
les méthodes citées auparavant en prenant en compte le nombre de
points de chaque critère de ces méthodes. Un faible nombre de
points indique que l’outil est plutôt facile à mettre en place,
à contrario, un nombre élevé signifie une application assez
difficile à appliquer en terme d’investissement.
Parmi toutes ces méthodes et outils, les démarches LEAN,
6 Sigma, TQM et TPM, sont plutôt destinées à être mise en
place par des établissements souhaitant avoir une amélioration
continue et un gain de performance sur un ensemble de secteurs,
et ceci constitue également des chantiers lourds à mettre en
place, qui vont prendre un certain temps tout en ayant un gros
investissement pour arriver à terme. Comme on peut le constater
sur le tableau, ces démarches cumulent un total de points assez
élevé, et sont donc globalement difficiles à mettre en place.
Le VSM, est plutôt orienté vers une gestion de
suivi des flux d’un produit et est essentiellement destiné à
assurer une production optimale d’un produit du début de sa
conception jusqu'à la fin pour en éliminer les erreurs de
productions. Une personne spécialisée est nécessaire pour en
assurer le suivi, ce qui complique sa mise en œuvre par
l’ensemble du personnel.
Les méthodes Kanban et Smed et sont
orientées sur une amélioration de chaîne de production pour
améliorer le rendement sur la fabrication de produits
spécifiques en assurant une répétabilité de production,
généralement utilisées dans les usines de travail en série.
La Méthode
AMDEC peut s’apparenter au Kanban et au Smed avec une gestion de
la qualité visant à réduire le niveau de criticité des certains
produits sensibles comme les réacteurs d’avion ou les systèmes
de freinage qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.
La Méthode Hoshin vise plutôt la préparation d’un
chantier à l’amélioration continue, en étudiant la problématique
d’un environnement, et à en analyser les améliorations possibles
Pour en déterminer la
méthode à employer. Une formation aux outils de développement de
la méthode ainsi que l'appui d'un méthodologue pour encadrer la
démarche sont recommandés pour bien mener ce projet. Elle
s'intègre très bien aux autres méthodes de la gestion intégrale
de la qualité en exploitant par exemple le cycle PDCA (plan, do,
check, act).
La méthode des 5S s’adresse plutôt à un secteur
restreint, et est plutôt basée sur des petites actions au
quotidien. Elle peut être appliquée partout, un atelier, un
bureau, un local ménage etc. Cette méthode consiste à agrémenter
un espace de travail pour en faciliter les tâches habituelles et
ainsi éviter de perdre du temps à chercher des choses les plus
utilisées.
Elle apporte un gain de place et la sécurité des
lieux en est améliorées par le désencombrement des zones
traitées.
Très peut de ressources sont nécessaires à sa mise en
place, la partie la plus délicate de la méthode consiste à
instaurer le maintien de ces actions dans le temps par les
personnes l’ayant mis en œuvre pour en pérenniser le suivi.
Quelle méthode choisir
pour améliorer l’efficience d’un atelier biomédical ?
Le service biomédical est
un secteur appartenant à un établissement de santé, nul besoin
de changer l’organisation de l’établissement, il faut agir sur
l’efficacité des dépannages et de la maintenance.
Le rappel de la problématique de l’atelier montre les actions à améliorer.
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Figure 25:
Problématique du SBM |
Le
choix de la méthode se portera sur les critères
applicables dans un atelier biomédical. Si l’on compare
ces méthodes, nous pouvons comparer leurs domaine
d’application et éliminer celles qui ne peuvent
s’appliquer que dans l’industrie de production et ne
garder que celles applicables dans un atelier. Sur
les méthodes étudiées, seul le KANBAN le LEAN et les 5S
sont applicables dans un atelier.
Pour avoir une bonne organisation dans un
atelier biomédical, une gestion optimale des stocks peut
s’avérer nécessaire pour avoir un stock de pièce détachées
suffisamment fournis pour pouvoir assurer le changement de
pièce des dispositifs à maintenir en état, ces trois
méthodes assurent, dans leur principe cette fonction.
Ensuite le critère de choix s’est porté sur
la gestion de la qualité de la maintenance. Seulement deux
des ces trois dernières peuvent y répondre, le KANBAN étant
spécialisée dans la gestion des stocks, elle peut être
écartée.
Il reste donc à départager la démarche Lean
et la méthode 5S, choix qui n’a pas été difficile étant
donner que pour entamer le Lean, il faut généralement
appliquer les 5S. Le Lean étant une démarche d’amélioration
assez difficile à appliquer peu s’avérer coûteuse et longue
à mettre en place.
Le choix se portera donc sur l’étude de la
méthode des 5S.
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Figure 27: Les5 étapes
du 5S |
- · Les bénéfices de la méthode à court et à moyen terme vont permettre :
-
d’accroitre la qualité d’exécution de la
maintenance des dispositifs médicaux
-
d’augmenter la participation en offrant aux
exécutants la possibilité de penser et d’organiser leur travail.
-
de bénéficier d’une bonne image de marque auprès
des services de soins, de l’établissement et des fournisseurs.
-
d’établir ou de rétablir les règles de travail
et comportementaux
-
de dégager de la place en débarrassant les zones
de travail d’objet inutiles
- · Les bénéfices de la méthode à long terme vont permettre :
-
de pouvoir étendre le principe et les outils mis
en place du 5S à travers d’autres secteurs
-
de poursuivre
la mise en place d’autre méthodes comme le Lean car la
méthode 5S est un outil mais est aussi le fondement de celle ci.
Il faut commencer par faire un état des lieux le
la zone pour se rendre compte de ce qu’il pourra être amélioré,
identifier les besoins et les enjeux pour définir un objectif et
la finalité du projet.
L’évaluation de l’écart entre l’état actuel et
le futur état désiré permettra de déterminer les grandes pistes
à améliorer ainsi que la façon d’y arriver.
Il faut structurer le projet, proposer un
calendrier et un budget à la hiérarchie qui sera impliquée par
la démarche pourra garantir l’obtention des fonds nécessaires.
La structure de la démarche doit se calquer sur
une structure hiérarchique. Elle doit réunir au sommet, des
supérieurs hiérarchiques et à la base, fonctionner avec des
cercles « qualité ». Il faut définir un responsable de
chaque unité de travail qui aura la charge d’animer les 5S dans
son unité et encadré par un animateur.
Une fois l’établissement de ces principes, la mission de
cette instance sera de définir la politique des 5S, de mettre en
place des groupes de travail et de définir des objectifs
spécifiques. Chaque équipe aura des objectifs à mettre en place
selon un calendrier non modifiable.
Il faudra établir un plan d’action et l’appliquer. La
première règle sera de fixer un délai pour chaque action et de
surveiller ce calendrier en s’efforçant de le maintenir. Il faut
également prévoir des réunions avec tout les participants et des
rapports pour faire le point sur les objectifs en recensant ceux
qui ont été atteints.
Il faut appliquer les décisions prises. Il préférable
d’utiliser des outils spécialisés aux instructions, comme une
étagère spécialement dédiés à la signalisation, étiquettes,
panneaux d’instruction. Il faut également réparer ou améliorer
les locaux et matériel, comme par exemple, ajouter des capots de
protections aux machines qui en sont dépourvue, réparer les
fuites. Ceci peut amener à solliciter d’autre corps de métier
pour que ces réparations puissent être réalisées où changer un
agencement de locaux.
Il faut mettre en place des indicateurs pour suivre
l’avancement des actions, comme des indicateurs de propreté
évalués par des gammes de nettoyage, ou faire un groupe de suivi
pour constater l’évolution avant, pendant et après.
Il est important de faire des évaluations avec rigueur
pour noter le sérieux de la démarche. Elles doivent aller jusque
dans les moindres détails sans rien négliger pour que celui qui
évalue observe les bonnes actions comme les mauvaises permettant
ainsi l’identification d’erreurs afin de les améliorer.
Pour la réussite d’un projet, il est
indispensable de connaître les facteurs de risque tout au long
de sa mise en place. Ils sont identifiables dans les différentes
phases du projet 5S et sont :
- La réticence au changement par l’opposition et le désintérêt des participants managériaux
- Planification
- Application
-
Le détournement du 5S par certaines
personnes
-
L’occupation pour la mise en place au
détriment du travail
-
Les relations entre le chef de projet,
le chef du service impliqué et les acteurs
- Formalisation et implication
-
La démotivation dans le temps
-
La non écoute des indications des
acteurs concernés sur l’organisation du travail
Un diagramme d’Ishikawa recense les actions
pour une organisation d’un atelier biomédical.
![]() |
Figure 28: Diagramme
d'ishikawa pour l'organisation d'un atelier biomédical |
Avant de d’appliquer là méthode dans l’atelier,
il est nécessaire de déterminer les actions à mener pour chaque
personne afin de leur définir une mission.
Une formation du personnel est nécessaire afin
de d’expliquer aux participants la méthode en elle même, les
étapes à suivre et leurs expliquer les enjeux et les bénéfices
pour l’établissement mais également pour eux. Deux types de
personnel seront formés, les acteurs et les managers. Pour ces
derniers, il faudra également les former sur les impacts
managériaux de la méthode et pour qu’ils prennent en compte les
attentes spécifiques de leurs fonctions.
Pour démarrer le 5S, il faut commencer par un
chantier pilote de petite taille comme un secteur de
l’atelier, pour permettre au participants de s’exercer sur
celle ci avant d’étendre la démarche sur l’ensemble de
l’atelier. Il est préférable de choisir la zone la plus
désordonnée pour obtenir rapidement des améliorations
visibles.
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Figure 29: Photo
montrant un panneau listant les objets non utilisés et la
zone d'objets a rejeter |
![]() |
Figure 30: Exemple de
classeur pour l'application du 5S |
![]() |
Figure 31: Zone de
stockage pour le matériel de nettoyage |
Il est important
d’apporter aussi la notion de maintenance, en plus du nettoyage,
si une machine à besoin d’être entretenue (vis manquante, fuite,
pièce à lubrifier).
Toutes les étapes
réalisées pour mettre en application les trois premiers S ont
apportés un meilleur environnement de travail. Il faut le
maintenir dans le temps.
Pour un respect des règles, il est préférable de les
écrire et de les afficher pour qu’elles soient visibles par les
opérateurs. Elles doivent être compréhensibles et comprises de
chacun.
Il faut définir les règles en définissant cet état comme
un état standard avec les obligations et les interdictions puis
chercher à les maintenir.
Il faut de la rigueur dans l’application mais
aussi le suivi régulier de l’application des règles et des
pratiques.
Dans cette étape, une surveillance régulière de
l’application des règle privilégie leur mémorisation, d’en
corriger les dérives mais aussi de progresser graduellement dans
une démarche d’amélioration continue. Ces améliorations doivent
amener à la mise à jour des règles, du standard et des
référentiels de suivi.
Une fois la méthode appliquée, il faut évaluer
les gains obtenus, notamment dans l’amélioration des conditions
de travail par l’amélioration de l’ergonomie du poste de
travail, la simplification des actions quotidiennes apportera
une certaine motivation du personnel au travail assurant ainsi
une optimisation de la maintenance.
Le gain de temps obtenu par cette optimisation
aura pour effet une meilleur fiabilité et disponibilité des
dispositifs médicaux apportant une sécurité accrue pour le
patient et garantira une confiance envers le service biomédical,
pour apporté une fierté de celui ci.
Dès l’obtention des premiers résultats, il faut
les communiquer en vu de les valoriser et de reconnaître les
efforts par les participants.
Une fois la démarche appliquée au premier
secteur, il convient d’approfondir la pratique sur celui ci et
d’étendre la démarche à d’autres secteurs. L’amélioration
continue est inscrite dans les 5S avec l’aide de la démarche
PDCA (Plan Do Check Act).
Ce dernier point est souvent
associé à la notion de “faire mieux”, la fameuse “amélioration
continue” qui rythme le management par la qualité.
Une fois ces étapes
franchies, le processus peut être réitéré en commençant à
préparer la suite, et pourquoi pas aller plus loin et
transformer cette démarche en Lean pour par exemple, éviter un
sur-stockage des pièces détachées (commandes de pièces en trop
grand nombre), éliminer les procédés inutiles (double saisie),
améliorer ou supprimer les temps d’attente et les délais, ou
encore la sous utilisation des compétences.
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Figure 32: Désordre un atelier sans l'application du 5S | Figure 33: Atelier après l'application du 5S |
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Figure34: Locaux avant la 5S | Figure 35: Locaux après la 5S |
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Figure 36: Les nombreux
flux d'un atelier BM sans l'application du 5S |
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Figure 37: Réduction des
flux d'un atelier BM avec l'application du 5S |
-
Le modèle Toyota :
Jeffrey Liker
- Guide pratique des 5S et du management visuel (2e édition) : Christian Hohmann édition Eyrolles
-
LEAN management : Christian hohmann,
édition Eyrolles
-
Techniciens biomédicaux,
les mécanos de l'hôpital
http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/professions-medicales/profession-paramedicale/techniciens-biomedicaux-les-mecanos-de-l-hopital_14492.html consulté en avril 2016
-
L’amélioration Continue
http://www.plusconseil.net/
consulté en avril 2016
-
Les principes de
l'amélioration continue
http://adamanthony.bloguez.com/
consulté en avril 2016
-
Réflexion sur
l'organisation de la maintenance biomédicale au CHU de Caen - Propositions d'axes
d'amélioration
http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/10/stage/vivier/Index.html#etablissement_service_biomedical
consulté en avril 2016
-
Gestion et optimisation d’un service biomédical
http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/12/stage/zanzouri/index.htm#enjeux_et_problematiques consulté en avril 2016
-
Service biomédicaux : maintenir ou obtenir
la certification IOS/DIS 9001 :20015
http://www.utc.fr/master-qualite/public/publications/qualite_et_management/MQ_M2/2014-2015/MIM_projets/qpo12_2015_gp07_impacts_ISO_9001_2015_sur_SBM/index.html#chap2_finale
consulté en avril 2016
-
Que choisir comme
indicateurs de qualité
http://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/98-99/Projets/IQ/rapport.htm#Lesbesoinsdesclients
consulté en avril 2016
-
Création et organisation
d’un atelier de maintenance à la société BOCQUET MEDICAL
http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/13/stage/cailliez/
consulté en mars 2016
http://www.utc.fr/master-qualite/public/publications/qualite_et_management/MQ_M2/2015-2016/MIM_projets/qpo12_2016_gp08_5S/index.html
consulté en mars 2016
-
Les 5S, bien plus qu’une
mode
http://www.eponine-pauchard.com/2011/03/les-5s-bien-plus-quune-mode/
consulté en février 2016
-
La méthode
des 5S pour mieux travailler
http://www.blog-gestion-de-projet.com/methode-des-cinq-s/
consulté en février 2016
-
Etat des lieux et amélioration de
l'organisation de la maintenance biomédicale et éléments de
réflexion sur l'analyse des coûts
http://www.utc.fr/~farges/master_mts/2006-2007/stages/neyret/c_neyret.htm
consulté en mars 2016
http://christian.hohmann.free.fr/ consulté en avril 2016
http://christian.hohmann.free.fr/ consulté en avril 2016
http://www.productivix.com/ consulté
en avril 2016
Figure 01: Effet
d'une organisation sur un service biomédical Figure
réalisée par le groupe
Figure 02:
L'organisation d'un service biomédical Figure
réalisée par le groupe
Figure 03:
Problématique d'un service biomédical Figure
réalisée par le groupe
Figure 04:
Choix de la méthode et élaboration d'un guide Figure
réalisée par le groupe
Figure
05: Photo de kiichio toyoda source: Wikipédia
Figure 06: Démarche
d'un lancement du projet Figure réalisée par le
groupe
Figure 07:
Exemple d'indicateur Figure réalisée par le groupe
Figure
08: Données d’entrée disponibles Figure réalisée par
le groupe
Figure
09: Schéma des formation pour la mise en place d'un outil
qualité Figure réalisée par le groupe
Figure
10: La réussite d'un projet sur des nombreux critères Figure
réalisée par le groupe
Figure
11: Schéma du temps de maintenance Figure réalisée
par le groupe
Figure
12: Les 11 gaspillage de Muda source:
http://fr.slideshare.net/LitimNasr/les-muda-7-gaspillages-litim-nasr
Figure 13: Relation
investissement performance
Figure 14: Graphe
TPM Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 15:
Graphe TQM Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 16: Graphe
6 LEAN Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 17:
Graphe 6 SIGMA Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 18: Graphe 5S
Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 19: Graphe
SEMED Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 20: Graphe
VSM Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 21: Graphe
KANBAN Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 22: Graphe
AMDEC Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 23: Graphe
HOSHIN Graph créé avec les données du site
http://adamanthony.bloguez.com/
Figure
24: Tableau comparatif des méthodes données
récupérées sur le site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure
25: Problématique du SBM Figure réalisée par le
groupe
Figure
26: Critère de choix de la méthode Figure réalisée
par le groupe
Figure 27:
Les 5 étapes du 5S Figure réalisée par le groupe
Figure
28: Diagramme d'ishikawa pour l'organisation d'un atelier
biomédical Figure réalisée par le groupe
Figure
29: Photo montrant un panneau listant les objets non utilisés et
la zone d'objets a rejeter source:
http://www.changewise.co.uk/blog/index.php
Figure 30:
Exemple de classeur pour l'application du 5S source:
http://www.eponine-pauchard.com/2011/03/les-5s-bien-plus-quune-mode/
Figure
31: Zone de stockage pour le matériel de nettoyage source:
http://www.changewise.co.uk/blog/index.php
Figure 32:
Désordre un atelier sans l'application du 5S source productivix.com
Figure 33: Atelier
après l'application du 5S source
productivix.com
Figure
34: Locaux avant la 5S source productivix.com
Figure 35:
Locaux après la 5S source productivix.com
Figure
36:Les nombreux flux d'un atelier BM sans l'application du 5S
Figure réalisée par le groupe
Figure
37:Réduction des flux d'un atelier BM avec l'application du 5S
Figure réalisée par le groupe