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UTC

Elaboration d’un guide pour la mise en place d’une méthode d’organisation d’un atelier biomédical en 5S


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Da cruz Roger

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Dangouri Aoupore Marc
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Zitouni Wassim 
Référence à rappeler : Elaboration d'un guide pour la mise en place d'une méthode d'organisation d'un atelier biomédical en 5S.
Zitouni Wassim, Deoliviera Alexandre, Dandouri Aouporé Marc,Dacruz Roger, Projet, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2015-2016?
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

Une bonne organisation du service biomédical contribue à améliorer l’efficience, la gestion et la disponibilité des dispositifs médicaux, pour les services de soins en permettant de gérer au mieux les déplacements du personnel, d’améliorer l’ergonomie de travail en minimisant les troubles physiques, tout en assurant une disponibilité maximale du matériel nécessaire, que ce soit outillage ou pièce détachées et ceci avec l’exploitation en toute sécurité des locaux.

ce rapport à pour objectif de démontrer l'effet d'une bonne organisation au sein d'un atelier et de convaincre par l'application d'une méthode en 5S à travers d'un guide ,que des performances peuvent être rapidement obtenues et ce, sans un gros investissement, qu'il soit financier ou temporel, permettant ainsi à tout le personnel utilisant les locaux de travailler dans de meilleur conditions.



Mots clés : bonne organisation, service biomédical, dispositif médical, méthode 5S, un guide

ABSTRACT

Good organization of the biomedical service helps improve efficiency, management and availability of medical devices for care services to better manage the movement of personnel, improve working ergonomics minimizing physical disturbances, while ensuring maximum availability of the necessary equipment, whether equipment or spares and this with the safe operation of the premises. 
            This report aims to demonstrate the effect of a good organization within a workshop and convince by applying a 5S method through a guide, as performance can be obtained quickly and without a big investment, whether financial oi time, allowing all staff using local work in better conditions.



Key words : Good organization, biomedical service ,medical devices, 5S method,guide

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Remerciements




 

Nous tenons à remercier Mr Pol-Manoel Felan, tuteur de notre projet pour nous avoir suivi le long de ce projet ainsi que Mr Gilbert Farges et Jean-Mathieu Prot pour leur retour au cours des différents jalons et Mme Nathalie Maoutonnet, secrétaire de la formation ABIH de l’UTC pour son accueil, sa sympathie et sa gaieté.

 

Sommaire

 


Chapitre I : Impact de l’organisation au sein d’un service Biomédical   

  1. Le service Biomédical   
  2.  Les parties prenantes du service Biomédical  
  3. Les enjeux   
  4.  La Problématique   
  5. Pourquoi ?  
  6. Comment ?   
Chapitre II : L'amélioration continue  
  1. Plusieurs outils existants 
  2.  Historique 
  3. La philosophie de l’amélioration continue  
  4. Objectifs d’un projet d’amélioration continue
  5. Par ou commencer?
  6. Les deux grandes familles de l’amélioration continue  
  7. La démarche  
  8. Les indicateurs   
  9. Les données d’entrée   
  10. Les formations   
  11. Quels outils choisir pour mettre en place l’amélioration continue ?  
  12. La non productivité   
  13. Le rapport investissement performance 
chapitre3 : les outils de l'amélioration continue
  1. Les méthode
  2. Résumé des différente outils
  3. choix de la méthode

Chapitre 4 : la méthode 5s en détail
  1. la méthode en question
  2. objectifs 
  3. Définition de chaque étapes des 5S 
  4. Méthodologie de mise en place 
  5. Evaluation des gains 
  6. les possibilité d'amélioration
  7. conclusion
  8. Résultats


Bibliographie







Abréviations :

 

TQM : Total quality management

TPM : Total productive maintenance

SMED : single minute exchange of die

GRP : groupe de résolution de problème

QQOQCP : Qui Quoi Ou Quand Comment Pourquoi

3M : Muri, Mura, Muda

5S : Seiri (supprimer l’inutile), Seiton (situer les choses), Seiso (faire scintiller), Seiketsu (standardiser), Shitsuke (suivre et faire progresser)

VSM : Value Stream Mapping

AMDEC : Analyse des Modes de défaillance, de leurs effets et criticité

HOSHIN, KANBAN, 6 SIGMA, LEAN : démarches d’amélioration continue

PDCA : Plan Do Check Act, (planifier, faire, vérifier, agir)

 

 

Introduction


De nos jours, les soins dans les hôpitaux ne cessent de se diversifier, multipliant le nombre et la diversité des dispositifs médicaux. La maintenance de ces dispositifs est gérée par le service biomédical, et pour une qualité optimale de ceux ci afin d’assurer un maximum de sécurité, une bonne gestion et une maintenance sans reproche, il est nécessaire que le personnel de l’atelier travaille dans les meilleures conditions possibles.
En effet, si l’on ne donne pas les moyens suffisants au personnel du service biomédical, l’impact de la qualité de la maintenance peut se répercuter dans les services de soins affectant la qualité des soins procurés au patient.

Une multitude d’outils existants permettent de mettre en place où d’améliorer une organisation, mais tous ne sont pas adaptés à toutes les situations.
Ce rapport à pour but de présenter ces différents outils et de démontrer pourquoi la méthode des 5S est idéale pour un atelier et proposer un guide simplifié pour l’application de celle ci.
Bien sûr l’étude à été portée pour l’organisation d’un atelier biomédical mais elle peut très bien être utilisées dans toutes les situations, que ce soit dans un bureau, un garage et même dans une cuisine.

La proposition de la mise en place d’une méthode d’organisation en 5S permet de réduire les déplacements, les manutentions et gestes inutiles évitant ainsi les pertes de temps.
L’accroissement de la rigueur de chacun entraîne une diminution des rebuts et des retouches limitant ainsi le gaspillage. Un environnement de travail agréable augmente la motivation du personnel pour se sentir mieux au travail. La sécurité est améliorée par l’organisation des locaux et le respect des règles. Le tout pour une meilleure efficience du service.


Chapitre 1 : Impact de l’organisation au sein d’un service Biomédical


1.    Le service Biomédical


Le service biomédical joue un rôle majeur dans un établissement de soins. Du bloc opératoire jusqu’aux laboratoires, il intervient partout ou se trouvent des dispositifs médicaux.

Il assure l’achat et organise la mise en service des nouveaux équipements jusqu'à leur réforme.

 

Le service biomédical est là pour assurer la sécurité du personnel utilisant les dispositifs médicaux par des actions de :

-          Contrôle de performance dans le temps qui permet à l’utilisateur de disposer d’un équipement vérifié régulièrement afin qu’il soit en mesure de restituer des performances optimales et justes dans le temps afin de fournir un résultat attendu.

-          Correction des dysfonctionnements car la maintenance curative reste une majeure activité malgré une vérification régulière des dispositifs et l’amélioration de leur fiabilité.

-          Formation des utilisateurs pour leur garantir une utilisation optimale des dispositifs afin d’assurer la sécurité de ceux ci comme celle des patients.

-          Formation des techniciens leurs garantissant ainsi la connaissance du matériel afin d’assurer la qualité des prestations biomédicales.

 

Le service biomédical doit mettre en place une vraie structure de maintenance et de contrôle qualité des dispositifs médicaux, elle est un acteur déterminant car une maintenance négligée ou une panne trop longue sur certains dispositifs peut avoir des répercutions graves et mettre en danger la vie des patients. Cette maintenance se déroule essentiellement dans l’atelier qui est le cœur du service biomédical.






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2.    Les parties prenantes du service Biomédical


Le service biomédical est en étroite collaboration avec les services de soins. En effet il assure la prise en charge des dispositifs médicaux qu’ils utilisent quotidiennement et répond à leurs besoins pour qu’ils puissent pratiquer des soins de qualité aux patients en leur fournissant des dispositifs performants et fonctionnels.

 

Il fait également appel à des entreprises de tierce maintenance pour assurer la fiabilité du matériel dont il ne peut assurer la maintenance lui même.

 

Pour assurer une efficacité maximum dans la gestion de ces équipements et garantir la sécurité, l’atelier doit savoir s’organiser.

 





 
effet_organisation_service_biomedical
Figure 1: Effet d'une organisation sur un service biomédical



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3.    Les enjeux


L’organisation du service biomédical est primordiale dans la prise en charge de la maintenance des dispositifs médicaux. Les technologies évoluant très rapidement, et ce avec des contraintes budgétaires importantes, il est nécessaire de maitriser tous les aspects de l’organisation, que ce soit pour les compétences, les méthodologies, les formations ou encore la mutualisation des connaissances.

La maintenance repose sur des principes d’organisation fondamentaux pour optimiser la qualité de soins au bénéfice du patient :

 

·         Améliorer l’efficacité des interventions pour fournir des dm fiables et disponibles

·         Maîtriser les aspects économiques (en limitant la location de matériel par ex)

·         Etre en adéquation avec la réglementation

·         Améliorer les conditions de travail

·         Assurer la maîtrise de l’engagement des parties prenantes (les sous traitants, les fournisseurs, les services de soins)

·         Améliorer l’image de marque du service

·         Tenir ses engagements

·         Dynamiser l’esprit d’équipe


 

organisation_du_service_biomedical
Figure 2: L'organisation d'un service biomédical


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4.    La Problématique


Le sujet de réflexion vise à proposer une façon de mieux organiser le service, il faut donc déterminer la façon dont il est géré, d’en analyser son fonctionnement et les difficultés rencontrées, d’identifier les missions de chacun, en fonction des membres de l’équipe biomédicale, de comprendre le fonctionnement de ces équipes et les interactions avec les parties prenantes (relations du personnel entre eux, services de soins, fournisseurs).

Pour cela il faut comprendre l’organisation de l’atelier, pour en identifier les problèmes et en trouver les améliorations à apporter.


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Figure 3: Problématique d'un service biomédical



 


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5.    Pourquoi ?


Les soins procurés au patients sont étroitement liés aux dispositifs médicaux fournis au personnel soignant. Ces dispositifs ne sont pas infaillibles et ont besoins d’un entretient minutieux et de réparations particulières, appliquées selon des décrets spécifiques aux dispositifs médicaux. Une mauvaise gestion de ceux ci peut engendrer un danger pour le patient.

Les soignants en ayants besoins continuellement, le service biomédical se doit d’être organisé au mieux pour en limiter l’indisponibilité, faute de quoi, le recours à l’externalisation de la maintenance ou de la location de matériel s’avèrerait indispensable pour combler le déficit de performance, engendrant ainsi des dépenses supplémentaires.

A terme, la survie des biomédicaux peut être mise en jeu si une efficience de la maintenance trop faible revenait à coûter plus cher à l’établissement que la sous-traitance des prestations biomédicales externes.






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6.    Comment ?


Comment augmenter l’efficience d’un atelier sans pour autant demander plus de ressources que celles déjà présentes dans la situation actuelle ?

Une mise en place de critères de standardisation peut aider à maintenir une certaine rigueur dans l’atelier pour se rendre compte rapidement d’un défaut dans le système.

Le simple fait d’instaurer une méthodologie de travail dans un atelier permettra de réduire le temps pour effectuer certaines étapes dans la maintenance et la gestion des dispositifs médicaux.
Le chapitre suivant évoque les méthodes d’amélioration continue les plus utilisées pour contribuer à réduire voire supprimer les pertes de temps et ainsi rendre le personnel plus efficace améliorant ainsi l’efficience du secteur concerné.



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Figure 4: Choix de la méthode et élaboration d'un guide

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Chapitre 2 : L'amélioration continue




1.    Plusieurs outils existants


Une multitude d’outils existe pour la mise en place d’une organisation au sein d’une entreprise. Toute ne sont pas adapté à toutes les situations. En effet il faut analyser le type d’organisation que l’on souhaite appliquer.

Elle ne sera pas la même pour gérer une unité de production à grande échelle (usine de fabrication en série), que celle ou il faut gérer du matériel selon les besoins (un garage automobile).

Il existe tant d’outils et de démarches qu’il peut être difficile de choisir celui le plus adapté à ses besoins et surtout comment le mettre en place ? la formation, le budget, la durée du chantier sont souvent des inconnus pour les décideurs, et peu choses existent pour se diriger vers une réponse pertinente sans devoir réaliser un diagnostic.

 

Le but étant d’améliorer l’efficience du secteur que l’on veut traiter, il convient de pérenniser l’action à entreprendre par un maintien de celle ci dans le temps, c’est le principe de l’amélioration continue.

 

 

Définition de l’amélioration continue

Démarche structurée en groupe de travail, visant l’amélioration, par le personnel, de visant l’amélioration, par le personnel, de la qualité du produit, de la satisfaction du la qualité du produit, de la satisfaction du client et de la performance globale de client et de la performance globale de l’entreprise, assurant ainsi le l’entreprise, assurant ainsi le développement et le succès à long terme développement et le succès à long terme de celle-ci.



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2.    Historique


Après leur défaite face aux américain lors de la seconde guerre mondiale, les japonais doivent relancer leur économie. Toyota vise à rattraper les Américains au plan de la production.

L’origine de ce système vient des fondateurs de Toyota, Skishi Toyoda et Taiichi Ōno en s’inspirant des travaux de William Edwards Deming et de Henry Ford.

Ōno met au point un système simple de gestion de l’entreprise consistant à réduire le gaspillage, maintenir une qualité des produits tout au long de la chaîne de production, limiter la fabrication de modèle les moins vendus et d’améliorer le système de façon continu en prenant en compte tous les acteurs concernés, de l’opérateur à l’ingénieur.



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Figure 5: Photo de kiichio toyoda



 


Ce système d’organisation permet de décloisonner les fonctions et les responsabilités, il allie l’efficacité de production à une certaine reconnaissance psychologique des travailleurs. Leurs avis sur l’entreprise est sollicité, et ils se sentent plus importants.

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3.    La philosophie de l’amélioration continue


Il y à différents états d’esprit au travail, pour les japonais, l’amélioration continue est basée sur les concepts de Total Quality Management (méthode qui à pour objectif de réduire les gaspillages, mieux gérer les stocks optimiser le temps et les conditions de travail, améliorer constamment les produits) et du Kaizen (mode de pensée qui cherche constamment l’amélioration ou la remise en cause d’une situation pour la rendre meilleure).

La façon de penser des Japonais remonte au temps des Samouraï, cela fait partie de leur culture. L’état d’esprit des Japonais se traduit par des actes quotidiens faisant en sorte d’améliorer sans cesse, sans relâche la situation d’aujourd’hui.

Il est plus difficile de mettre en place l’amélioration continue en France comme elle est mise en place au japon.

En effet, pour les français, le travail n’est pas une priorité, c’est une obligation, ce qui n’incite guère à leur motivation. Le français préfère les loisirs et change d’entreprise tout les 10 ans en moyenne. La paye se fait en fonction des diplômes et à l’expérience acquise.

Alors que pour les japonais, c’est le travail qui est au centre de la culture. Après l’arrivée du personnel le matin, pour tout le monde, c’est la gymnastique quotidienne alors qu’en France, c’est plutôt la machine café.
La culture japonaise est plutôt une culture de groupe, en effet les repas s’effectuent dans un grand réfectoire.
A la fin de la journée, une personne s’en allant salut ses collègues avec la phrase « osakini shitsurei shimasu » qui veut dire « Je pars le premier » et est répondu « Otsukare sama deshita » qui veut dire « votre fatigue est bien grande après tout le dur travail d’aujourd’hui ».

La durée du travail n’est pas beaucoup plus longue qu’en France pour les grandes entreprises, mais les employés des plus petites entreprises travaillent plus, ils partent généralement après leurs supérieurs pour montrer qu’ils travaillent de leurs mieux.

L’aspect hiérarchique est également différent, en France n’importe qui peut être responsable alors qu’au japon, ce sont généralement les plus anciens, à qui l’on doit le respect et le savoir. Il un japonais discute rarement une décision qui à été prise n’autorisant que très peu le libre arbitre.
Le salaire est distribué selon l’ancienneté, c’est pour cela que les japonais ne quittent que rarement l’entreprises ou ils sont, pour ne pas repartir de la base. Tendance qui tend à changer avec la pression du modèle occidental.
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4.   Objectifs d’un projet d’amélioration continue


La mise en place d’une méthodologie de travail à pour but :



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5.    Par ou commencer ?


Afin de réussir les divers chantiers mis en place dans le cadre de l'amélioration continue ou de la qualité, il est essentiel que le service soit convaincu de l’utilité de ces outils et de ce qu’ils peuvent lui apporter. En effet, seule une réelle politique d’amélioration continue de la qualité permettra de maintenir la performance du du service, et cela doit être exécuté par l’ensemble du personnel de tout niveau, techniciens, ingénieurs…, que tout le monde y participe activement.
Un secteur non soutenu par sa direction ne peut continuer à maintenir une volonté de continuer à entreprendre ces actions, et à terme de risquer d’abandonner le projet.
Aucun système ne fonctionnera correctement si un échelon hiérarchique est grippé.

Pour faciliter la mise en place d’une activité d’amélioration continue, il est préférable de choisir un chantier pilote simple et de petite envergure, ou le service s’apercevra rapidement des résultats obtenus.

La réussite du premier « chantier » est primordiale pour que le personnel se fasse une opinion positive sur les résultats de celui ci. Il est difficile de motiver une personne ayant connu un échec. Par contre si le chantier est réussi, cela montrera au plus sceptiques l’utilité des chantiers d’améliorations.

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6.    Les deux grandes familles de l’amélioration continue


Dans l’amélioration continue, il existe 2 grandes familles de chantier, les chantiers d’implication (les 5S, la TPM) et les chantiers de percée (le SMED, Hoshin, GRP « Groupe de Résolution de Problème »).

De tous ces chantiers, les 5S sont la pierre angulaire de l’édifice, ils vont permettre de préparer le terrain pour les autres outils de l’amélioration continue. En effet un secteur non traité peut se comparer à un terrain en friche, en appliquant les 5S dans ce secteur c’est comme si le terrain était préparé afin de pouvoir semer les outils de l’amélioration continue. Toutefois, quelque soit l’outil d’amélioration utilisé, il ne faut pas oublier l’implication du personnel. Sans cette implication, l’outil reste un simple outil sans pérennisation.


Les chantiers d’implication sont de type participatifs, il s’agit principalement des outils de type « 5S » et « TPM ». Ces chantiers s’effectuent généralement sur le terrain et exigent la participation et la volonté de tous pour sa réussite et la pérennisation.

Ces chantiers permettent un gain de performance, et montrent au personnel productif l’importance des outils d’amélioration continue. Le respect des bonnes pratiques mises en place permettra d’installer de nouveaux standards de travail.


Les chantiers d’implication sont menés par des groupes de managers allant sur le terrain pour constater les différents problèmes, et sont le plus souvent éphémères car ils mettent en place une nouvelle organisation qu’ils se doivent d’appliquer, sans négliger leurs participations pour avoir la confiance des acteurs dans cette mise en place.

Lors de la mise en place d’un chantier, il faut éviter les échecs, considérés seulement comme provenant de la faute de la hiérarchie. La réussite d’un chantier doit provenir de tous, et valoriser le personnel dans la réussite plutôt que le dévaloriser dans l’échec est primordial.

Un personnel valorisé se montrera plus motivé, productif et ouvert au changement.
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7.    La démarche


Avant d’entreprendre un chantier, il faut réaliser une phase de diagnostique pour avoir une vue globale des actions à entreprendre pour faciliter le travail. Cette phase de diagnostique à pour but de recueillir les données nécessaires à la mise en œuvre du chantier dans de bonne conditions.

Cette mise en place impose de travailler sur des données d’entrées qui permettrons de faire un choix pertinent sur le déroulement du projet.

Le diagnostique doit permettre de réaliser un planning et de connaître les ressources nécessaires pour déployer le chantier et ainsi le faire valider par la direction afin de libérer du temps et des fonds nécessaires


 
Figure_5:demarched_un_lencement_du_projet
Figure 6: Démarche d'un lancement du projet

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8.    Les indicateurs


Les indicateurs permettent de de mesurer et voir l’évolution du projet dans le temps. Ils servent pour de données à étudier pour apporter les améliorations de la situation actuelle.

Les indicateurs dépendent de l’organisation actuelle et des résultats attendus. Un QQOQCP pourra être appliqué pour faire un choix dans la construction de ceux ci.


Toutes ces questions doivent clarifier le rôle et l’utilisation de l’indicateur. Un indicateur à mettre en place toutes les semaines et qui demande beaucoup de temps pour rassembler les données à y mettre dessus ne sera pas efficace.

    Un indicateur sert à mesurer la performance, pas à la détériorer. Le nombre doit être réduit et la mise à jour efficace. Ils doivent être clairs et être compris en un coup d’œil.

    Les indicateurs devraient pouvoir être remplis sur le terrain par les personnes qui les produisent.

    Un indicateur avec des couleurs le clarifie pour tous.



Figure_6:Exemple_d_indicateur
Figure 7: Exemple d'indicateur

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9.    Les données d’entrées


Pour savoir par ou commencer, il faut des données d’entrée, ces données peuvent venir des constats actuels, mais également de l’extérieurs, comme le service qualité par exemple avec les rapports de non conformité, qui sont une grande source de données et d’ou des statistiques peuvent ressortir pour réaliser des actions correctives.
Des audits sont aussi générateur de non conformité.



Figure_7:Donnees_d_enteée_disponibles
Figure 8: Données d’entrée disponibles

 




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10.    Les formations


Pour la mise en place de chantiers d’amélioration continue, il est nécessaire de former le personnel selon les différents niveaux hiérarchiques et l’outil qui sera mis en place. Il ne faut pas la même formation pour faire du « 5S », qui sera beaucoup moins longue que pour faire du « LEAN »

Lors de la mise en place d’un nouvel outil en atelier, il faut former la direction pour visualiser ce qu’il peut apporter au service. Cette formation à pour but de savoir si elle à une réelle utilité et est adaptée à l’utilisation requise afin d’en valider les conditions de mise en œuvre.

La formation du groupe projet joue un rôle très important, c’est ce groupe qui doit animer le chantier et c’est de lui que dépend la réussite du chantier, vient ensuite la formation du personnel sur le terrain pour qu’il puisse mettre en place les outils mis à disposition facilement.




Figure_8:schema_des_formation_pour_la_mise_en_place_d_un_outil_qualité
Figure 9:  Schéma des formation pour la mise en place d'un outil qualité

 
 
    
Pour former le personnel, il y à, les formations théoriques et les formations participatives.
Les formations théoriques risquent d’être rébarbatives et demandent de la concentration et de la compréhension. Elle peut être agrémentée d’interaction sous forme de jeux participa


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11.    Quels outils choisir pour mettre en place l’amélioration continue ?


La mise en place de l’amélioration continue peut peut-être simple ou compliquée car il existe beaucoup d’outils qui peuvent améliorer la plupart des problèmes de performance.

    Il faut bien choisir l’outil à mettre en place en fonction de l’activité de l’établissement, certains vont être plus apte à répondre à une


figure9:la_reussite_d_un_projet_sur_de_nombreux_criteres
Figure 10:  La réussite d'un projet sur des nombreux critères

 
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12.    La non productivité


Dans un établissement avec un fonctionnement idéal, il n’existerait que des opérations « payantes », c’est à dire aucunes étapes non rentables. Par exemple, avec une journée de huit heure, huit dispositifs à entretenir donc une heure pour chacun, la théorie voudrait que les huit soit réalisés dans la journée.
     En réalité, il en est tout autrement. En effet, pour chaque dispositif, il faut compter la logistique qui va avec, comme la récupération de celui ci, la mise à jour de la base de donnée, la recherche d’outils etc…



temps de
              maintenance
Figure 11: Schéma du temps de maintenance


    Pour améliorer l’efficience, il faut réduire au maximum ces étapes de « non productivité » et pour cela, des chantiers d’organisation peuvent être mis en place comme le « 5S », le « SMED » ou plus globalement la méthode « LEAN ».

    Cette non productivité peut être classée en différentes catégories selon le type d’activité de chaque établissement.
    Selon la méthode Toyota, les « 3M » prônent la réduction voire la suppression de tout superflu qui serait à l’origine de pertes.

   MURI:

    Ce sont les stocks inutiles de matière première, acheté en excès, en avances, avec une gestion d’achat inadaptée ou des quantités trop importantes et inadaptées constituant un surplus de matière première dans l’atelier.

    Ceci amène à faire un gaspillage de trésorerie, de place et d’espace. Le risque de confusion augmente et une obsolescence peut survenir si les quantités ne sont pas écoulées dans les temps. Ce « Muri » nuit à la méthode « 5S ».

    Ce « Muri » ne s’applique pas uniquement à la matière, c’est également sur la main d’œuvre que ce « gaspillage s’applique », mode opératoire obsolète, des erreurs de non qualité qui exigent une surproduction ou un retour d’une mauvaise maintenance.


    MURA:

    Le « mura » peut-être assimilé à l’irrégularité, engendre de l’attente et par la suite une accumulation de flux.

Le « mura » affecte donc les cycles et flux de productions ainsi que le niveau des stocks.
Les premières « victimes » de ce phénomène sont les employés et, d’un certain point de vue, les machines, tous deux contraints de faire face aux retards puis aux pics d’activité.


    MUDA

    Le « Muda » regroupe l’ensemble des gaspillages c'est-à-dire tout ce qui entraîne l’emploi de ressources mais ne crée aucune valeur ajoutée.
    D’après Toyota, il y à sept « Muda » de nature différentes :




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 Figure 12: Les 11 gaspillage de Muda

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13.    Le rapport investissement performance


Pour la mise en place d’une amélioration continue, il ne faut pas oublier que ce n’est pas gratuit. Toute amélioration continue à un coût, ce coût diffère selon les méthodes et il doit permettre de gagner en productivité.

    Il faut vérifier le rapport sur investissement de chaque chantiers d’amélioration continu, car cela peut très vite se chiffrer à une grosse somme. Il faut calculer le montant en fonction des données d’entrées après la période de diagnostique pour connaître le budget nécessaire, et à allouer au projet pour ainsi permettre de réaliser un gain. Le plus souvent, au commencement, les chantiers permettent un gain assez conséquent puis par la suite, au fur et à mesure de l’évolution, le niveau étant arrivé à un taux de performance assez élevé, il faut se poser la question pour savoir si cela vaut la peine de mettre en place une nouvelle méthode, ou simplement de continuer la démarche entreprise.
    Un chantier peu ne demander que très peu d’investissement et avoir une performance conséquente, comme il peut demander un gros effort pour finalement avoir un taux de performance minime.



 
Figur_12:relation_investissement_performance
Figure 13: Relation investissement performance 



S’il y à une méthode à appliquer qui peut faire gagner en performance, et qui demande très peu d’investissement, c’est bien la méthode en 5S qui prime sur les autres. En effet, dans la plupart des démarches d’amélioration continue, le 5S est souvent la première méthode à appliquer. Cette méthode sera détaillée un plus loin dans ce rapport en y expliquant pourquoi.


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Chapitre 3 : les outils de l'amélioration continue


Les Méthodes

Voici une liste d’outils avec leur descriptif, leur domaines d’application. Pour chaque, un graphique basé sur huit critère permette de juger le niveau de difficulté à la mise en œuvre du chantier. Ces critères sont basés sur :

-    Le nombre de formations à prévoir
-    La difficulté de la mise en œuvre de projet
-    Le temps de retour sur investissement
-    Le temps de la durée du chantier
-    La difficulté à pérenniser le chantier une fois celui ci terminé
-    Les compétences nécessaires de la personne assurant le suivi du chantier
-    Le terrain d’application de l’outil, (en salle, sur le terrain)
-    Le budget nécessaire à la mise en œuvre
-    La capitalisation de la méthode en déterminant sa facilité à poursuivre le chantier avec une méthode similaire

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1. La Maintenance productive totale (TPM)


La TPM (de l’anglais Total Productive Maintenance) est un système global de
Maintenance industrielle. La TPM a pour objectif de rentabiliser au maximum les équipements ; elle est basée sur la participation de tout le personnel de l’entreprise et le respect de la créativité de chacun.
Appliquée globalement et dans son véritable état d’esprit, la TPM constitue un projet moteur pour le développement de l’entreprise. Grâce à une organisation fondée sur le respect et la participation de tous, elle permet d’améliorer le rendement global des installations.
    L’objectif de la TPM est de faire fonctionner les installations le plus efficacement possible, en effet, la panne, le ralentissement involontaire, le manque de précision provoquent des défauts, des pertes (mises au rebut) et ne permettent donc pas une production efficace.



Figure_12:Graph_TP
Figure 14: Graphe TPM

 


    Cette méthode est plus généralement utilisée dans les industries à forte production en série pour améliorer les rendements et réduire les taux de pannes des chaines de montage.


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2. Le Total Quality Management (TQM)


    Le TQM à pour principe la mobilisation de la totalité des collaborateurs d’un établissement dans des actions d’amélioration de la performance en vue de la satisfaction du « client »et des collaborateurs, la diminution des coûts, des risques et des délais. Le TQM fait de la qualité, une responsabilité de chacun des employés de l’établissement. Il instaure une maîtrise de la qualité en changeant les non-conformités obtenues en prévention de celle-ci afin de ne pas les avoirs.



Figure_1:Graph_TQM
Figure 15: Graphe TQM

 





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3. Le Lean manufacturing


Le Lean Manufacturing est la version occidentale du Système de Production Toyota (TPS).
Il repose sur l’élimination des gaspillages dans les processus (par exemple : trop de stock de produits finis, trop de déchets de production, n’a pas pour objectif de réduire le nombre d’employés. Il vise à augmenter la capacité, en réduisant les coûts et le temps de cycle et s’appuie sur la compréhension des besoins des clients.




Figure_14:Graph_LEAN
Figure 16: Graphe  LEAN




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4. Le 6 sigma


Le 6 Sigma est une marque déposée de Motorola désignant une méthode structurée de management visant à une amélioration de la qualité et de l'efficacité des processus. La méthode Six Sigma a d’abord été appliquée à des procédés industriels avant d’être élargie à tous types de processus, notamment administratifs, logistiques, commerciaux et d'économie d'énergie. Depuis le début des années 2000, elle connaît un grand essor en raison de la complexité des organisations et de l'internalisation des processus qui imposent une vision globale des problèmes.



Figure_15:Graph_6SIGMA
Figure 17: Graphe 6 SIGMA

















    Ces quatre méthodes sont en réalité des démarches, c’est à dire qu’il faut associer plusieurs méthodes simultanément pour les mettre en place, pour appliquer du Lean par exemple, il faut employer du 5S, du VSM, les 3M etc.… d’ou leur complexité de mise en place, leur coût élevé et la mise en œuvre assez longue. Ces démarches sont plutôt à appliquer à des entreprises entières plutôt qu’a de petits secteurs comme un atelier.
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  5. La méthode des 5S

    La méthode des 5S est une technique de management japonaise visant à l'amélioration continue des tâches effectuées dans les entreprises. Élaborée dans le cadre du système de production de Toyota (TPS), elle tire son appellation de la première lettre de chacune de cinq opérations constituant autant de mots d'ordre ou principes simples :


Cette méthode consiste à faire un « gros ménage » d’un espace de travail afin d’en éliminer le superflu, pour rendre l’accès aux objets les plus utilisés rapidement afin d’améliorer les conditions de travail et de sécurité.



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Figure 18: Graphe 5S

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6. Le SMED (Single Minute Exchange of Die)


    Le « SMED » (échange d’outil en peu de temps) est une méthode d’organisation visant à limiter le temps d’arrêt lors d’un changement de procédé pour en limiter les pertes et augmenter ainsi l’efficience du secteur impliqué, par exemple, dans une entreprise de production massive, ce sera le changement d’outil, dans une société agro-alimentaire ce sera les recettes, dans l’imprimerie ce sera le changement de format etc....



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Figure 19: Graphe SEMED

 


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7. Le VSM (Value Stream Mapping)


    Le VSM (Cartographie des flux) consiste à retracer le flux physique des matières, pièces ou produits le long du processus, tel qu'il est, avec toutes les problèmes, aléas et dérives tels qu'ils apparaissent dans la réalité. C’est un outil d’analyse pour révéler les dysfonctionnements d’une chaine de production.

 


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Figure 20: Graphe VSM


    Cette méthode est plus un outils qu’une méthode d’organisation, il doit être mis en place et suivi par des personnes compétentes, n’importe qui ne peut assurer son suivi.
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  8. La méthode Kanban

    Le kanban est une méthode de gestion des flux, simple, visuelle et facilement compréhensible par tous. Elle est basée sur le principe du « juste à temps ». Ce sont les commandes émises par un poste aval en fonction de ses besoins, qui régulent la production d'un poste en amont. La méthode kanban est une méthode de gestion dite à « flux tiré » qui permet de réduire les délais, d’avoir moins de stocks, donc plus de trésorerie, moins de produits en fin de vie et plus de réactivité.




 
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Figure 21: Graphe kanban



    
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9. La méthode Amdec


    La méthode AMDEC pour est l'Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité. L'AMDEC est un outil utilisé dans la démarche qualité et dans le cadre de la sûreté de fonctionnement. Elle consiste à analyser les défaillances, leurs causes et leurs effets. Elle est réalisée grâce à des contrôles de différents points de la chaine de production, du produit ou du service fini.
    Cette méthode est généralement utilisée dans l'industrie manufacturière, et en particulier l'automobile et l'aéronautique.




 
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Figure 22 :Graphe AMDEC


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10. La méthode Hoshin


    La méthode Hoshin oriente l’ensemble des activités du personnel de toute l’entreprise de façon qu’elle atteigne ses objectifs principaux et qu’elle réagisse rapidement aux évolutions de son environnement. Elle s’adresse particulièrement aux dirigeants, bien qu'elle propose une participation très large. Très différente du management au quotidien et de l'amélioration continue, elle agit en complémentarité avec ces autres champs du management.
    La méthode suit la logique de la boucle de la qualité dite roue de Deming (Plan Do Check Act). C'est une démarche qui, étant volontaire, doit être dynamique. Elle devient un challenge pour tous, car elle est une somme d’actions individuelles pour un projet commun.
    La méthode est un processus stratégique ayant des répercussions à tous les niveaux de l'entreprise. Dans le processus Hoshin, les objectifs sont définis par les plus hautes autorités.



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Figure 23: Graphe HASHIN


 


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  2.    Résumé des différents outils :


 
Figure_22_tableau_comparatif_des_methodes
Figure 24: Tableau comparatif des méthodes


Ce tableau résume toutes les méthodes citées auparavant en prenant en compte le nombre de points de chaque critère de ces méthodes. Un faible nombre de points indique que l’outil est plutôt facile à mettre en place, à contrario, un nombre élevé signifie une application assez difficile à appliquer en terme d’investissement.

 

            Parmi toutes ces méthodes et outils, les démarches LEAN, 6 Sigma, TQM et TPM, sont plutôt destinées à être mise en place par des établissements souhaitant avoir une amélioration continue et un gain de performance sur un ensemble de secteurs, et ceci constitue également des chantiers lourds à mettre en place, qui vont prendre un certain temps tout en ayant un gros investissement pour arriver à terme. Comme on peut le constater sur le tableau, ces démarches cumulent un total de points assez élevé, et sont donc globalement difficiles à mettre en place.

 

            Le VSM, est plutôt orienté vers une gestion de suivi des flux d’un produit et est essentiellement destiné à assurer une production optimale d’un produit du début de sa conception jusqu'à la fin pour en éliminer les erreurs de productions. Une personne spécialisée est nécessaire pour en assurer le suivi, ce qui complique sa mise en œuvre par l’ensemble du personnel.

 

            Les méthodes Kanban et Smed et sont orientées sur une amélioration de chaîne de production pour améliorer le rendement sur la fabrication de produits spécifiques en assurant une répétabilité de production, généralement utilisées dans les usines de travail en série.

 

             La Méthode AMDEC peut s’apparenter au Kanban et au Smed avec une gestion de la qualité visant à réduire le niveau de criticité des certains produits sensibles comme les réacteurs d’avion ou les systèmes de freinage qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.

           

            La Méthode Hoshin vise plutôt la préparation d’un chantier à l’amélioration continue, en étudiant la problématique d’un environnement, et à en analyser les améliorations possibles

Pour en déterminer la méthode à employer. Une formation aux outils de développement de la méthode ainsi que l'appui d'un méthodologue pour encadrer la démarche sont recommandés pour bien mener ce projet. Elle s'intègre très bien aux autres méthodes de la gestion intégrale de la qualité en exploitant par exemple le cycle PDCA (plan, do, check, act).

 

            La méthode des 5S s’adresse plutôt à un secteur restreint, et est plutôt basée sur des petites actions au quotidien. Elle peut être appliquée partout, un atelier, un bureau, un local ménage etc. Cette méthode consiste à agrémenter un espace de travail pour en faciliter les tâches habituelles et ainsi éviter de perdre du temps à chercher des choses les plus utilisées.

Elle apporte un gain de place et la sécurité des lieux en est améliorées par le désencombrement des zones traitées.

            Très peut de ressources sont nécessaires à sa mise en place, la partie la plus délicate de la méthode consiste à instaurer le maintien de ces actions dans le temps par les personnes l’ayant mis en œuvre pour en pérenniser le suivi.

 

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  3.    Choix de la méthode


Quelle méthode choisir pour améliorer l’efficience d’un atelier biomédical ?

Le service biomédical est un secteur appartenant à un établissement de santé, nul besoin de changer l’organisation de l’établissement, il faut agir sur l’efficacité des dépannages et de la maintenance.


 

            Le rappel de la problématique de l’atelier montre les actions à améliorer.



problematique _du
              SBM
 Figure 25: Problématique du SBM
 






 

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Figure 26: critére de choix de la méthode

 

            Le choix de la méthode se portera sur les critères applicables dans un atelier biomédical. Si l’on compare ces méthodes, nous pouvons comparer leurs domaine d’application et éliminer celles qui ne peuvent s’appliquer que dans l’industrie de production et ne garder que celles applicables dans un atelier. Sur les méthodes étudiées, seul le KANBAN le LEAN et les 5S sont applicables dans un atelier.

Pour avoir une bonne organisation dans un atelier biomédical, une gestion optimale des stocks peut s’avérer nécessaire pour avoir un stock de pièce détachées suffisamment fournis pour pouvoir assurer le changement de pièce des dispositifs à maintenir en état, ces trois méthodes assurent, dans leur principe cette fonction.

Ensuite le critère de choix s’est porté sur la gestion de la qualité de la maintenance. Seulement deux des ces trois dernières peuvent y répondre, le KANBAN étant spécialisée dans la gestion des stocks, elle peut être écartée.

 

Il reste donc à départager la démarche Lean et la méthode 5S, choix qui n’a pas été difficile étant donner que pour entamer le Lean, il faut généralement appliquer les 5S. Le Lean étant une démarche d’amélioration assez difficile à appliquer peu s’avérer coûteuse et longue à mettre en place.

Le choix se portera donc sur l’étude de la méthode des 5S.



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Chapitre 4: La méthode des 5S en détail

1.    La méthode en question


    L’application de la méthode en 5S est un des outils qualité à appliquer en priorité dans les établissements requérant une volonté d’amélioration continue.
Elle à pour objectif, des enjeux de progrès constant et économique. Tous les services de l’établissement peuvent être concernés, de la prise de commande à la maintenance. Les ateliers ne sont pas seuls à être concernés et tout le monde peut pratiquer cette démarche.
La qualité d’un service est jugée par la qualité de ses prestations, sa tenue, son allure, la prestation de son accueil et la première impression sur qualité d’organisation de ses locaux.

    La méthode des « 5S » provient du japon, mais son origine est américaine. Les 5S sont issu du TWI « Training Within Industry », un programme que les Etats Unis ont développé durant la seconde guerre mondiale, pour permettre de former en peut de temps un grand nombre de personnes et qui à été repris par les japonais lors de la reconstruction du pays.

La méthode tient son nom des lettres initiales des 5 mots japonais stipulant chacun une opération spécifique. Voici ces 5 actions :

 


figure_23:les_5_etapes_du_5S
Figure 27: Les5 étapes du 5S



    Cette démarche se base sur la participation de chacun et joue un rôle essentiel dans la prévention d’accident puisqu’a terme, les règles de sécurité sont respectées par tous et on note une plus grande ouverture d’esprit pour l’application des consignes.

    La méthode 5S appliquée dans un atelier biomédical, s’adresse avant tout aux techniciens pour faciliter l’organisation de l’atelier. Cette méthode doit également s’adresser à la direction car elles aura le rôle d’impliquer le personnel et de garantir la pérennité de l’action.
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2.    Objectifs


Combien de fois par jour une perte de temps due à la recherche d’outils égarés ou mal rangés arrive t’elle ? La recherche de pièces détachées rangées de l’autre coté de l’atelier ne fais pas non plus gagner du temps. Tous ce temps perdu provoque une accumulation de retard sur chaque maintenance qui au fil du temps finis par s’accumuler.
Les figures 24 et 25 en annexe 1 montrent une disposition de deux ateliers aménagés différemment avec pour la figure 24, un placement des zones de travails et des zones de stockages sans méthodologie ou le personnel doit aller récupérer du matériel à divers endroits induisant un grand nombre de déplacement alors que sur la figure 25, le placement stratégique de certaines zones diminuent fortement les flux nécessaires pour les mêmes tâches.



La quantité d’objet accumulée au fil du temps est incroyable. Voir tous ces objets est devenu une habitude, alors ces objets sont considérés comme à leur place. Avec cette méthode, un plaisir d’avoir l’esprit aussi clair et dégagé que l’est le lieu de travail se fera sentir.

Le fait d’avoir repensé l’ergonomie et mis en place des rangements intelligents va permettre d’être plus efficace. L’accès aux objets utiles sera beaucoup plus facile étant donné qu’il y aura moins d’objets inutiles et que les objets peu utilisés seront éloignés.
Les tâches seront donc plus faciles et agréables à réaliser

Il est plus agréable de travailler dans un environnement bien propre et bien rangé.

Avoir un atelier parfaitement bien rangé et présentable invoque une confiance sur la qualité des prestations effectuées et contribue en partie à l’amélioration de l’image de marque.



         -          d’accroitre la qualité d’exécution de la maintenance des dispositifs médicaux

         -          d’augmenter la participation en offrant aux exécutants la possibilité de penser et d’organiser leur travail.

         -          de bénéficier d’une bonne image de marque auprès des services de soins, de l’établissement et des fournisseurs.

         -          d’établir ou de rétablir les règles de travail et comportementaux

         -          de dégager de la place en débarrassant les zones de travail d’objet inutiles

 

         -          de pouvoir étendre le principe et les outils mis en place du 5S à travers d’autres secteurs

         -          de poursuivre  la mise en place d’autre méthodes comme le Lean car la méthode 5S est un outil mais est aussi le fondement de celle ci.

 



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3.    Définitions de chaque étape des 5S



    Le sens premier de débarrasser et « dégager ce qui embarrasse ». Il faut commencer par jeter ce qui n’est pas utile, ce qui embarrasse. Dans le contexte, il faut faire la différence entre l’indispensable et l’inutile. Il faut jeter ce qui n’a de réelle valeur et qui encombre le poste de travail. Pour réaliser cette étape il faut :



  1. Faire un inventaire complet du lieu de travail
  2. Examiner chaque objet et les classer en « utiles » ou « inutiles »
  3. Eliminer tous les objets « inutiles » du lieu de travail
  4. Evaluer la fréquence d’utilisation de chaque objet « utiles » pour déterminer leur emplacement



    Ranger signifie mettre en ordre les choses. Tant que les objets sont utilisés, il y à un réel besoin de les avoirs à portée de main rapidement, ce qui explique que le rangement doit être fait chaque jour et chaque fois que l’objet en question n’est plus utilisé pour éviter de perdre du temps à le chercher et gagner en efficacité.  Pour réaliser cette étape il faut :
  1.  Classer les objets
  2.  Mettre de coté les éléments fréquemment utilisés
  3.  Identifier les zones de stockage
  4.  Ranger chaque objets à leurs places attitrées 
  5.  Maintenir ranger ces objets quotidiennement
  6.  Avoir bien réaliser l'étape<<éliminer>>
  7.  Marquer le matériel

    Une fois chaque chose à sa place, il faut veiller à ce que les lieux soient propres. C’est la phase Seiso. Il faut rendre propre en se débarrassant de tout ce qui salit, cela incite à éliminer les déchets, détritus, emballages vides afin que le poste de travail et son environnement restent propres. Le fait de sensibiliser le personnel à travailler proprement apporte un gain de temps. Pour cette étape il faut :

  1.  Définir les responsabilités de chacun
  2.  Délimiter la zone de nettoyage
  3.  Faire un nettoyage routinier
  4.  Etablir des critères de nettoyage spécifiques
  5.  Réaliser un nettoyage périodiquement




    Cette phase est essentiellement un maintien de ce qui à déjà été fait lors des trois premières phases. Il s’agit de garder à l’esprit le maintien de ces actions et de prendre l’habitude de respecter les règles en faisant un effort que tout reste en ordre.

  1.  Formaliser les règles
  2.  Mettre en place et afficher les règles
  3.  Former l’ensemble du personnel 
  4.  Responsabiliser tout les technicien
  5.  Mettre à jour les procédure et les communiquer



L’objectif de cette phase est la mise en place un système permettant de faire des progrès sans revenir en arrière.
Les deux dernières phases sont plus un état d’esprit à avoir plutôt que des actions concrètes
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4.  Méthodologie de mise en place


        L’élaboration du projet


Il faut commencer par faire un état des lieux le la zone pour se rendre compte de ce qu’il pourra être amélioré, identifier les besoins et les enjeux pour définir un objectif et la finalité du projet.

L’évaluation de l’écart entre l’état actuel et le futur état désiré permettra de déterminer les grandes pistes à améliorer ainsi que la façon d’y arriver.

Il faut structurer le projet, proposer un calendrier et un budget à la hiérarchie qui sera impliquée par la démarche pourra garantir l’obtention des fonds nécessaires.

 

La structure de la démarche doit se calquer sur une structure hiérarchique. Elle doit réunir au sommet, des supérieurs hiérarchiques et à la base, fonctionner avec des cercles « qualité ». Il faut définir un responsable de chaque unité de travail qui aura la charge d’animer les 5S dans son unité et encadré par un animateur.

 

            Une fois l’établissement de ces principes, la mission de cette instance sera de définir la politique des 5S, de mettre en place des groupes de travail et de définir des objectifs spécifiques. Chaque équipe aura des objectifs à mettre en place selon un calendrier non modifiable.

 

            Il faudra établir un plan d’action et l’appliquer. La première règle sera de fixer un délai pour chaque action et de surveiller ce calendrier en s’efforçant de le maintenir. Il faut également prévoir des réunions avec tout les participants et des rapports pour faire le point sur les objectifs en recensant ceux qui ont été atteints.

 

            Il faut appliquer les décisions prises. Il préférable d’utiliser des outils spécialisés aux instructions, comme une étagère spécialement dédiés à la signalisation, étiquettes, panneaux d’instruction. Il faut également réparer ou améliorer les locaux et matériel, comme par exemple, ajouter des capots de protections aux machines qui en sont dépourvue, réparer les fuites. Ceci peut amener à solliciter d’autre corps de métier pour que ces réparations puissent être réalisées où changer un agencement de locaux.

            Il faut mettre en place des indicateurs pour suivre l’avancement des actions, comme des indicateurs de propreté évalués par des gammes de nettoyage, ou faire un groupe de suivi pour constater l’évolution avant, pendant et après.

 

            Il est important de faire des évaluations avec rigueur pour noter le sérieux de la démarche. Elles doivent aller jusque dans les moindres détails sans rien négliger pour que celui qui évalue observe les bonnes actions comme les mauvaises permettant ainsi l’identification d’erreurs afin de les améliorer.

 

Pour la réussite d’un projet, il est indispensable de connaître les facteurs de risque tout au long de sa mise en place. Ils sont identifiables dans les différentes phases du projet 5S et sont :

                           -      La réticence au changement par l’opposition et le désintérêt des participants managériaux

 

                         -          Le détournement du 5S par certaines personnes

                         -          L’occupation pour la mise en place au détriment du travail

                         -          Les relations entre le chef de projet, le chef du service impliqué et les acteurs

 

                         -          La démotivation dans le temps

                         -          La non écoute des indications des acteurs concernés sur l’organisation du travail

 

 

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Un diagramme d’Ishikawa recense les actions pour une organisation d’un atelier biomédical.



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Figure 28: Diagramme d'ishikawa pour l'organisation d'un atelier biomédical


 

 

    
         

Planification

                 

Avant de d’appliquer là méthode dans l’atelier, il est nécessaire de déterminer les actions à mener pour chaque personne afin de leur définir une mission.

 

Une formation du personnel est nécessaire afin de d’expliquer aux participants la méthode en elle même, les étapes à suivre et leurs expliquer les enjeux et les bénéfices pour l’établissement mais également pour eux. Deux types de personnel seront formés, les acteurs et les managers. Pour ces derniers, il faudra également les former sur les impacts managériaux de la méthode et pour qu’ils prennent en compte les attentes spécifiques de leurs fonctions.

 

Pour démarrer le 5S, il faut commencer par un chantier pilote de petite taille comme un secteur de l’atelier, pour permettre au participants de s’exercer sur celle ci avant d’étendre la démarche sur l’ensemble de l’atelier. Il est préférable de choisir la zone la plus désordonnée pour obtenir rapidement des améliorations visibles.

 

 

 

 

 

 

 



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  L'applicationn du 5S


    L’idée est de séparer l’utile de l’inutile. Le résultat de l’opération doit être visible, il ne faut donc pas hésiter à jeter, faire un grand nettoyage de printemps, délimiter et identifier de façon très visible la zone de chantier.



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 Figure 29: Photo montrant un panneau listant les objets non utilisés et la zone d'objets a rejeter

 


    Dans un atelier, sont souvent stockées des pièces de rechange dont les appareils n’existent plus, ou qui ne servirons jamais. De vieux appareils réformés sont souvent gardés au cas ou car fonctionnels mais ne servirons jamais.

Il faut recenser chaque objets en se posant la question sur sont utilité, pour en déterminer sa destination :

    Avant le débarras et le grand nettoyage initial, il faut que la direction montre sa détermination à soutenir le projet, que chacun participe activement en informant et sollicitant le personnel concerné.

    Réaliser un planning des opérations Tri, Débarras et Nettoyage initial. Faire vivre le tableau de communication et l’utiliser continuellement. Prendre des photos et les afficher.

    Pendant la phase de débarras, il faut veillez à atteindre l’état de référence et si des points posent problème, remonter l’information sans délai pour mobiliser le personnel compétent pour les résoudre. Il faut profiter du nettoyage pour détecter des anomalies,

    Déterminer des priorités dans le nettoyage et le rangement, en écrivant les procédures pour ces priorités.



Les zones doivent être clairement délimitées (allée, zones de travail, zones à risque). Les objets et les zones d’affectation doivent être identifiées et il doit être possible de repérer facilement des objets manquants ou mal rangés.





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Figure 30: Exemple de classeur pour l'application du 5S

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Ces différentes zones comporteront :

  1. Une Zone pour le stockage des dispositifs défectueux en attente de réparation amenés par les services de soins.
  2. Des zones de stockage pour les pièces détachées nécessaires à la maintenance des dispositifs médicaux.
  3. Une zone pour le stockage des dispositifs médicaux réparés pour mise à disposition des services de soins
  4. Une zone pour l’outillage spécifique
  5. Une zone pour le tri des déchets (carton, matériel électronique, ordure)
  6. Des zones de travail (établis) avec des emplacements spécifiques pour les outils, les pièces détachées les plus fréquemment utilisées, la GMAO
  7. Une zone de « gros travaux » (soudure, perçage, sciage)
  8. Une zone pour le stockage des dispositifs en attente de pièce détachées
  9. Une zone pour les dispositifs en attente d’intervention d’entreprises extérieures.

Cette étape de rangement est une action effectuée par tous les techniciens quotidiennement. Cette étape permet d’éviter de perdre du temps à chercher le matériel et d’éviter les encombrements du lieu de travail.





Dans un atelier, la maintenance implique le démontage du matériel et l’utilisation d’outils. Le travail des techniciens amener de la salissure comme des copaux, l’utilisation de lubrifiants ou liquides divers. Il faut pouvoir nettoyer ces salissures sans attendre leurs accumulations au risque de créer un danger comme le risque de glisser sur une tache d’huile au sol.Il faut qu’il y ait un système de nettoyage visible et facile d’accès (kit de nettoyage, bac à déchet) pour que chacun nettoie son poste de travail dès la moindre salissure.
Il faut également instaurer un roulement de nettoyage périodique en profondeur (fin de journée, de semaine, d’activité).






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Figure 31: Zone de stockage pour le matériel de nettoyage

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Il est important d’apporter aussi la notion de maintenance, en plus du nettoyage, si une machine à besoin d’être entretenue (vis manquante, fuite, pièce à lubrifier).

Toutes les étapes réalisées pour mettre en application les trois premiers S ont apportés un meilleur environnement de travail. Il faut le maintenir dans le temps.

            Pour un respect des règles, il est préférable de les écrire et de les afficher pour qu’elles soient visibles par les opérateurs. Elles doivent être compréhensibles et comprises de chacun.

            Il faut définir les règles en définissant cet état comme un état standard avec les obligations et les interdictions puis chercher à les maintenir.


 

Il faut de la rigueur dans l’application mais aussi le suivi régulier de l’application des règles et des pratiques.

Dans cette étape, une surveillance régulière de l’application des règle privilégie leur mémorisation, d’en corriger les dérives mais aussi de progresser graduellement dans une démarche d’amélioration continue. Ces améliorations doivent amener à la mise à jour des règles, du standard et des référentiels de suivi.

  5 . Evaluation des gains

Une fois la méthode appliquée, il faut évaluer les gains obtenus, notamment dans l’amélioration des conditions de travail par l’amélioration de l’ergonomie du poste de travail, la simplification des actions quotidiennes apportera une certaine motivation du personnel au travail assurant ainsi une optimisation de la maintenance.

Le gain de temps obtenu par cette optimisation aura pour effet une meilleur fiabilité et disponibilité des dispositifs médicaux apportant une sécurité accrue pour le patient et garantira une confiance envers le service biomédical, pour apporté une fierté de celui ci.

 

Dès l’obtention des premiers résultats, il faut les communiquer en vu de les valoriser et de reconnaître les efforts par les participants.



6. Les possibilités d'améliorations

Une fois la démarche appliquée au premier secteur, il convient d’approfondir la pratique sur celui ci et d’étendre la démarche à d’autres secteurs. L’amélioration continue est inscrite dans les 5S avec l’aide de la démarche PDCA (Plan Do Check Act).

Ce dernier point est souvent associé à la notion de “faire mieux”, la fameuse “amélioration continue” qui rythme le management par la qualité.

 Une fois ces étapes franchies, le processus peut être réitéré en commençant à préparer la suite, et pourquoi pas aller plus loin et transformer cette démarche en Lean pour par exemple, éviter un sur-stockage des pièces détachées (commandes de pièces en trop grand nombre), éliminer les procédés inutiles (double saisie), améliorer ou supprimer les temps d’attente et les délais, ou encore la sous utilisation des compétences.



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7.    Conclusion

    La méthode produit des résultats incontestables et non négligeables, résultats qui se manifestent en habitudes de travail plus adaptées, une amélioration de la sécurité, de la productivité et de la qualité de vie car les personnes travaillent dans de meilleures conditions.
    Elle se révèle à l’usage, efficace car elle transforme l’environnement du poste de travail et elle agit profondément sur l’état d’esprit du personnel à tous les niveaux hiérarchiques. Comme toute méthode de management, elle nécessite un investissement de la hiérarchie et une étape d’information et de formation de l’ensemble des encadrants.
    


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8.    Résultats

    Un retour d’expérience d’une entreprise de livraison démontre que l’application de la méthode 5S à fait ses preuves dans une entreprise de distribution.
    Cette entreprise ayant une rentabilité décroissante avec une organisation fine et ajustée malgré la possession d’une gestion informatique puissante. Un audit basé de Septembre de l’année encours à janvier de l’année +1 à permis de démontrer que la société possédait :

Son plan d’action fut l’application des 5S:

                                                                                                                                                                                 


Desordre_d_un_atelier_sans_l_aplication du_5S
atelier_apres_l_aplication_d_5S
Figure 32: Désordre un atelier sans l'application du 5S Figure 33: Atelier après l'application du 5S

      
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    L’entreprise à pu constater un gain des bon de livraison de +15% à +25% en un an par personne et par jour. Le chiffre d’affaire est passé de 13M€ à 15,2M€ en une année (donnée publique) soit 15% de chiffre d’affaire en plus. Ceci avec le même nombre de personnes


    Dans une PME, d’électronique et tôlerie, l’application de la méthode à permis de gagner en vitesse de production, de la place, du confort et une image qui qui donne confiance lors de la visite client en atelier. Elle à ainsi pu gagner de la surface à valeur ajoutée par rapport à la surface totale avec un gain de 21% à 32%.


                                                                                                                                                                                                         
                                                                           


photo_5:locaux_avant_la_5S
locaux_apres_la_5S
Figure34: Locaux avant la 5S   Figure 35: Locaux après la 5S
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figure_24:les_nombreux_flux_d_un_atelier_BM_sans_l_application_du_5S
Figure 36: Les nombreux flux d'un atelier BM sans l'application du 5S









simplification des
              flux
Figure 37: Réduction des flux d'un atelier BM avec l'application du 5S


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Bibliographie :


-          Le modèle Toyota : Jeffrey Liker

-          Guide pratique des 5S et du management visuel (2e édition) : Christian Hohmann édition Eyrolles

-          LEAN management : Christian hohmann, édition Eyrolles

 

-          Techniciens biomédicaux, les mécanos de l'hôpital

http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/professions-medicales/profession-paramedicale/techniciens-biomedicaux-les-mecanos-de-l-hopital_14492.html   consulté en avril 2016

  

-          L’amélioration Continue

http://www.plusconseil.net/ consulté en avril 2016

 

-          Les principes de l'amélioration continue

http://adamanthony.bloguez.com/ consulté en avril 2016

 

-          Réflexion sur l'organisation de la maintenance biomédicale au CHU de Caen  - Propositions d'axes d'amélioration

http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/10/stage/vivier/Index.html#etablissement_service_biomedical consulté en avril 2016

 

-        Gestion et optimisation d’un service biomédical

http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/12/stage/zanzouri/index.htm#enjeux_et_problematiques consulté en avril 2016

 

-        Service biomédicaux : maintenir ou obtenir la certification IOS/DIS 9001 :20015

http://www.utc.fr/master-qualite/public/publications/qualite_et_management/MQ_M2/2014-2015/MIM_projets/qpo12_2015_gp07_impacts_ISO_9001_2015_sur_SBM/index.html#chap2_finale  consulté en avril 2016

 

-          Que choisir comme indicateurs de qualité pour le service biomédical ?

http://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/98-99/Projets/IQ/rapport.htm#Lesbesoinsdesclients consulté en avril 2016

 

-          Création et organisation d’un atelier de maintenance à la société BOCQUET MEDICAL

http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/13/stage/cailliez/ consulté en mars 2016

 

      -         5S Biologie : un atout pour l'organisation des laboratoires

http://www.utc.fr/master-qualite/public/publications/qualite_et_management/MQ_M2/2015-2016/MIM_projets/qpo12_2016_gp08_5S/index.html consulté en mars 2016

 

-          Les 5S, bien plus qu’une mode

 http://www.eponine-pauchard.com/2011/03/les-5s-bien-plus-quune-mode/ consulté en février 2016

 

-          La méthode des 5S pour mieux travailler

http://www.blog-gestion-de-projet.com/methode-des-cinq-s/ consulté en février 2016


-          Etat des lieux et amélioration de l'organisation de la maintenance biomédicale et éléments de réflexion sur l'analyse des coûts

http://www.utc.fr/~farges/master_mts/2006-2007/stages/neyret/c_neyret.htm consulté en mars 2016


      -        Christian Hohmann directeur associé au sein d'un cabinet conseil en performance opérationnelle

http://christian.hohmann.free.fr/ consulté en avril 2016       

     
      -        Les 3M : Muri, Mura, Muda

http://christian.hohmann.free.fr/ consulté en avril 2016

     
      -        Conseil organisation

http://www.productivix.com/ consulté en avril 2016

Liste des Figures

Figure 01: Effet d'une organisation sur un service biomédical Figure réalisée par le groupe
Figure 02: L'organisation d'un service biomédical Figure réalisée par le groupe
Figure 03: Problématique d'un service biomédical Figure réalisée par le groupe
Figure 04: Choix de la méthode et élaboration d'un guide Figure réalisée par le groupe
Figure 05: Photo de kiichio toyoda source: Wikipédia
Figure 06: Démarche d'un lancement du projet Figure réalisée par le groupe
Figure 07: Exemple d'indicateur Figure réalisée par le groupe
Figure 08: Données d’entrée disponibles Figure réalisée par le groupe
Figure 09: Schéma des formation pour la mise en place d'un outil qualité Figure réalisée par le groupe
Figure 10: La réussite d'un projet sur des nombreux critères Figure réalisée par le groupe
Figure 11: Schéma du temps de maintenance Figure réalisée par le groupe
Figure 12: Les 11 gaspillage de Muda source: http://fr.slideshare.net/LitimNasr/les-muda-7-gaspillages-litim-nasr
Figure 13: Relation investissement performance
Figure 14: Graphe TPM Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 15: Graphe  TQM Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 16: Graphe 6 LEAN Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 17: Graphe 6 SIGMA Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 18: Graphe 5S Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 19: Graphe SEMED Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 20: Graphe VSM Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 21: Graphe KANBAN Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 22: Graphe AMDEC Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 23: Graphe HOSHIN Graph créé avec les données du site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 24: Tableau comparatif des méthodes données récupérées sur le site http://adamanthony.bloguez.com/
Figure 25: Problématique du SBM Figure réalisée par le groupe
Figure 26: Critère de choix de la méthode Figure réalisée par le groupe
Figure 27: Les 5 étapes du 5S Figure réalisée par le groupe
Figure 28: Diagramme d'ishikawa pour l'organisation d'un atelier biomédical Figure réalisée par le groupe
Figure 29: Photo montrant un panneau listant les objets non utilisés et la zone d'objets a rejeter source: http://www.changewise.co.uk/blog/index.php
Figure 30: Exemple de classeur pour l'application du 5S source: http://www.eponine-pauchard.com/2011/03/les-5s-bien-plus-quune-mode/
Figure 31: Zone de stockage pour le matériel de nettoyage source: http://www.changewise.co.uk/blog/index.php
Figure 32: Désordre un atelier sans l'application du 5S source productivix.com
Figure 33: Atelier après l'application du 5S source productivix.com
Figure 34: Locaux avant la 5S source productivix.com
Figure 35: Locaux après la 5S source productivix.com
Figure 36:Les nombreux flux d'un atelier BM sans l'application du 5S Figure réalisée par le groupe
Figure 37:Réduction des flux d'un atelier BM avec l'application du 5S Figure réalisée par le groupe

 

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